« Garcin : – Le bronze… (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est lĂ , je le contemple et je com prends que je suis en enfer. Je vous dis que tout Ă©tait prĂ©vu. Ils avaient prĂ©vu que je me tiendrais devant cette cheminĂ©e, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent… (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n’ĂŞtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c’est ça l’enfer. Je n’aurais jamais cru… Vous vous rappelez : le soufre, le bĂ»cher, le gril… Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l’enfer, c’est les Autres. »