A partir du IVe siècle, une alliance très particulière se noue entre le bouddhisme tchan et la poésie. Beaucoup de ces moines-poètes vivaient des ermitages perdus dans les montagnes car tous recherchaient la présence d’une nature vierge. Dans leurs poèmes, cette vision du monde issue du taoïsme s’allie à ce profond sentiment de l’impermanence, du caractère fugitif des êtres et des choses, propre au bouddhisme, pour donner une poésie remarquable de subtilité.