« Il m’aura fallu courir le monde et tomber d’un toit pour saisir que je disposais lĂ , sous mes yeux, dans un pays si proche dont j’ignorais les replis, d’un rĂ©seau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignĂ©s de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il Ă©tait donc grand temps de traverser la France Ă pied sur mes chemins noirs. LĂ , personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni mĂŞme la direction Ă prendre. » Sylvain Tesson.