Ce pĂ©riple tropical fleure bon l’opium des nostalgies coloniales. C’est un atlas dĂ©suet qui s’ouvre devant nous, usĂ© comme un journal de bord, Ă©pais comme une malle-cabine. D’Afrique en Asie, les terres arpentĂ©es, reliques touchantes de ce qui fut l’Empire et n’est plus qu’un music-hall pathĂ©tique, Ă©clatent comme des boubous d’opĂ©rette.