Recueil De Sept Nouvelles Qui Se DĂ©roulent En Indochine Ă La Fin Du Xixe Siècle, Fumeurs D’opium Est Un Authentique Chef-d’œuvre Et Certainement L’une Des Meilleures Illustrations LittĂ©raires Des Terribles GĂ©nies De La «pâte Noire», Tour Ă Tour Fantastique, Effroyable, HallucinĂ© Ou Alors Totalement ApaisĂ©. Dans La Tradition D’un De Quincey Ou D’un Baudelaire, Jules Boissière DĂ©crit Les Effets De L’opium Sur Celui Qui S’y Adonne. Mais LĂ OĂą Ces Deux Auteurs Se Limitent Ă Leurs Propres ExpĂ©riences Ou Celles De Leurs Amis Proches, L’auteur Peint Un Tableau De La SociĂ©tĂ© Tout Entière, ReprĂ©sentĂ©e CĂ´tĂ© Indigène Par Le LettrĂ© Classique Et CĂ´tĂ© Colonisateur Par Le Soldat Français. Pour Les Deux, L’opium Est La PanacĂ©e Pour Atteindre La Sagesse, La SĂ©rĂ©nitĂ© Par L’effacement Des Limites Entre Le Bien Et Le Mal, L’impassibilitĂ© MĂŞme Devant La Mort, La Compassion Mutuelle Qui Peut Unir D’anciens Ennemis… Le Tout DĂ©crit Dans Le Cadre D’une Nature TantĂ´t Hostile, TantĂ´t Enchanteresse.